Confronté à une situation stressante, l’organisme réagit en trois phases.
Phase 1 : réaction d’alarme.
Face au stress, des hormones (adrénaline et noradrénaline) sont libérées par l’organisme. Elles augmentent la fréquence cardiaque, la tension artérielle, le rythme respiratoire et provoquent une vasodilatation des vaisseaux sanguins des muscles.
Toutes ces modifications ont pour but de préparer l’organisme « à la fuite ou au combat ».
Phase 2 : si le stress persiste, l’organisme entre en phase de résistance.
Un deuxième axe neurohormonal est activé pour préparer l’organisme aux dépenses énergétiques que nécessitera la réponse au stress.
De nouvelles hormones sont alors sécrétées, les glucocorticoïdes, qui ont notamment pour effet d’augmenter le taux de sucre dans le sang mais aussi d’inhiber certains systèmes inutiles à la réponse au stress, comme le système immunitaire.
La phase 3 : l’épuisement, lorsque la situation stressante se prolonge encore.
Les systèmes neurohormonaux hyperstimulés, se dérèglent et l’organisme est submergé d’hormones activatrices qui deviennent néfastes.
Le stress devient chronique quand le cortisol reste élevé une fois terminée l’action de l’agent stressant.
En quelques semaines apparaissent douleurs (coliques, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires, etc.) troubles du sommeil, de l’appétit et de la digestion, angoisse, nervosité accrue, difficultés à se concentrer… Le stress chronique va monopoliser les réserves en corps gras pour la fabrication d’hormones comme le cortisol, la cortisone, la corticostérone, l’aldostérone, au détriment de stéroïdes comme la testostérone.
D’où une baisse de la libido mais aussi de l’activité intellectuelle. Lorsque l’état de stress devient permanent, des altérations plus graves peuvent apparaître : atrophie des dendrites des neurones de l’hypophyse.
Cela affecte la mémoire verbale et la mémoire en contexte. D’autres conséquences peuvent apparaître comme la résistance à l’insuline pouvant évoluer vers un diabète, la dépression, l’hypertension artérielle, les crises cardiaques mortelles chez certaines personnes prédisposées, la perturbation du métabolisme des lipides, l’anorexie, la boulimie, la prise de poids, le vieillissement prématuré, les troubles musculosquelettiques, la diminution de la résistance aux infections, les maladies auto-immunes etc.
La paroi du tube digestif abriteenviron 70 % des cellules immunitaires de l’organisme, ainsi que 100 millions de neurones répartis sur toute sa longueur. Ceci explique entre autres, comment les émotions peuvent altérer les fonctions digestives ainsi que la performance du système immunitaire.
Pour éviter d’entrer dans cette spirale infernale il est conseillé d’éviter les situations trop stressantes et surtout, d’apprendre à les gérer.
Il est favorable aussi d’avoir recours à une alimentation saine et équilibrée, permettant de combler les carences en nutriments ais aussi de stabiliser la glycémie et l’insuline, ce qui est primordial pour une meilleure régulation du stress.
Un apport supplémentaire sous forme de complexe riche en minéraux et vitamines naturelles (B5, B6, C entre autres), ainsi qu’un apport d’oméga 3 EPA / DHA, que l’on trouve dans les huiles de poisson, pris à une dose adéquate, permettent de contribuer à restaurer l’équilibre de l’organisme, de mieux gérer les états de stress et de protéger les neurones.
Éviter d’avoir recours à des stimulants artificiels comme la caféine, le thé, l’alcool ou encore des quantités massives de sucre. Cela ne fait qu’aggraver la situation.
La consommation de différents compléments alimentaires peut rétablir l’équilibre neurochimique de l’organisme et ainsi aider l’organisme en période de stress.
A ce titre on peut par exemple avoir recours à “Quiet Full” de Phyt-inov qui contribue, en parallèle d’une hygiène alimentaire, à favoriser une meilleure gestion du stress sur le plan biochimique.
Contact : Eric DARCHE
Naturopathe Spécialisé en nutrition
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